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Investir, oui, mais pas n’importe comment ! Les pièges de l’immobilier P2

Publié le
26/4/25

Les contraintes opérationnelles de l’immobilier

L’immobilier, un job à plein temps ?

Investir dans l’immobilier, c’est un peu comme adopter un animal de compagnie : cela demande de l’attention. Gérer les réparations urgentes, courir après les loyers et assurer le confort de vos locataires, c’est la clé pour qu’ils restent…  et garantissent le confort de votre portefeuille ! Mais, ces aléas peuvent vite transformer votre investissement en véritable défi.


Comme souvent dans la vie, les imprévus surviennent toujours au pire moment : une chaudière en panne en plein hiver, un dégât des eaux après de fortes pluies, ou encore des travaux décidés par la copropriété.

 

Ces aléas ne sont pas qu’une perte de temps : ils peuvent sérieusement entamer votre rentabilité si vous n’y êtes pas préparé. Mais pas de panique, l’immobilier offre des solutions, et deux options s’offrent à vous pour transformer ces défis en simple formalité :

  1. Déléguer comme un pro : confiez votre bien à une agence de gestion locative. Sélection des locataires, rédaction des baux, chasse aux impayés, suivi des travaux… ils s’occupent de tout pour 5 à 10 % des loyers. En bonus, ces frais sont souvent déductibles de vos revenus fonciers – un petit coup de pouce fiscal bienvenu ! Parfait si vous avez plusieurs biens ou si vous habitez à des kilomètres de votre investissement.

  1. Gérer soi-même, mais avec stratégie : vous voulez garder la main pour maximiser vos gains ? Très bien, mais armez-vous. Constituez un fonds d’urgence (3 à 6 mois de loyers) pour absorber les coups durs sans transpirer. Et misez sur des biens récents ou rénovés : moins de travaux lourds, moins de surprises, plus de sérénité. Un immeuble aux normes, c’est un portefeuille qui respire.

Que vous déléguiez ou que vous jouiez les chefs d’orchestre, ces contraintes peuvent devenir une promenade de santé. Mais, attention, ce n’est pas fini : une autre ombre plane sur l’immobilier locatif…Eh oui, vous sentez venir ce mot qu’on n’ose même pas murmurer…

Squats, impayés, vacances : le trio infernal !

Investir dans le locatif, c’est accepter une dose d’incertitude. La vacance locative (ces mois où votre bien reste vide), les impayés (quand le loyer ne tombe pas), et - pire scénario : le squat – peuvent transformer votre rêve en sueur froide. Les chiffres ne mentent pas : en France, environ 2 à 3 % des loyers sont en retard chaque année, et les squats touchent des milliers de propriétaires. 

Alors, on plie bagage et on renonce ? Hmm… ce serait trop facile ! Et surtout dommage, alors que nous sommes justement là pour transformer ces galères en simple formalité.

Heureusement il existe 3 petites étapes à suivre pour minimiser drastiquement les risques :

  1. Tes locataires, avec soin tu choisiras : ne laissez rien au hasard. Demandez fiches de paie, contrat de travail, garant… tout ce qu’on déteste remplir en tant que locataire, mais qu’on adore vérifier en tant que proprio ! Un locataire avec des revenus solides (3 fois le loyer, c’est la règle d’or) et un bon « reste à vivre », c’est un risque d’impayé qui s’envole.

  1. A une assurance loyers impayés tu souscriras : peu de gens le savent, mais, il existe des garanties loyers impayés (GLI). Elles permettent de couvrir jusqu'à 36 mois de loyers en cas de défaut de paiement. En plus de compenser les pertes financières, certaines assurances prennent en charge les frais de contentieux et d'expulsion, allégeant d'autant votre charge mentale et financière. Ce filet de sécurité représente un coût modéré (environ 2 à 4 % des loyers perçus) mais s'avère souvent indispensable.

  1. Un fonds de réserve, tu constitueras : même avec une assurance, un fonds de réserve de 3 à 6 mois de loyers est votre bouée de sauvetage. Vacance locative ? Travaux imprévus ? Vous encaissez sans puiser dans vos économies persos.

Avec ces trois réflexes, vous venez de désamorcer 90 % des angoisses des investisseurs débutants. Bravo !

Vous pensiez qu’on avait tout couvert ? Pas encore ! Prochaine étape : la gestion au quotidien. Comment transformer votre bien en machine à cash sans y laisser votre santé mentale ? Réponse dans la prochaine newsletter.

D’ici là, une question sur votre projet ? Besoin d’un coup de main pour sécuriser votre investissement ? Nous sommes là pour vous.

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